fbpx

Festival de Cannes

  • Vicky Krieps dans Serre-moi fort
    Serre-moi fort : Mon Dieu, aide-moi à survivre à cet amour mortel
    |
    Avec ce film crépusculaire présenté dans la sélection Cannes Première, Mathieu Amalric trace son chemin dans un cinéma obsédé par la disparition, aidé par une Vicky Crieps immense. 4 ans depuis Barbara et pourtant, on semble avoir laissé Mathieu Amalric là où en était restée son œuvre : sur des fantômes. Serre-moi fort continue donc dans cette veine, racontant d’abord « ce qui semble être l’histoire d’une femme qui s’en va » ; laquelle femme, Clarisse, s’éclipse du jour au lendemain de la maison familiale pour laisser mari et enfants. Le récit vient ensuite naviguer dans des eaux plus troubles, où Clarisse paraît...
    Lire
  • The French Dispatch Cannes
    The French Dispatch : Le nouveau conte d’Anderson
    |
    Certainement l’une des plus grandes attentes de cette 74e édition du Festival de Cannes, après une année de retard le dernier bijou de Wes Anderson a été présenté dans le cadre de la compétition. Folie sur la croisette qui guettait avec extase l’arrivée d’un casting immense : Bill Murray, Tilda Swinton, Frances McDormand, Lea Seydoux, Timothée Chalamet… jusqu’aux rôles secondaires et pourtant si brillants où l’on retient les performances d’Elisabeth Moss et de Mathieu Amalric. Vous l’aurez compris, c’était une équipe des plus bankable qui foulait le tapis rouge ce soir-là. Un nombre improbable de rôles laissant supposer un scénario...
    Lire
  • Memoria Cannes
    Memoria : Paradis perdu au cœur des Andes
    |
    Le coup de cœur de cette 74e édition du Festival de Cannes : dixième long-métrage d’Apichatpong Weerasethakul, Palme d’Or en 2010 avec Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures, le cinéaste thaïlandais revient en compétition avec Memoria. Tilda Swinton, Jeanne Balibar, Daniel Giménez Cacho, sont les rôles principaux de cette œuvre immense qui a fait l’unanimité lors de cette première cannoise. « #Cannes2021 Il faut arrêter d'inviter Weerasethakul, il ridiculise tous les autres films. #Memoria » décrit justement @Nissikidem en sortant de la projection du Grand Théâtre Lumière. Les mots manquent pour expliquer à quel point Memoria relève considérablement...
    Lire
  • Drive my Car, de Ryūsuke Hamaguchi
    Drive my car : le plein des sens
    |
    Film fleuve de 3h, le film de Ryūsuke Hamaguchi livre une puissante réflexion sur les responsabilités individuelles et la possibilité cathartique qu’offre le métier d’acteur. Il aura donc fallu attendre 5 jours de Festival pour retrouver des films à potentiel de Palme. On attendait beaucoup de Hamaguchi, on en ressort lessivé après la proposition formelle la plus passionnante depuis Annette. Pour résumer brièvement : un metteur en scène de théâtre, dont la femme adultère meurt le jour où elle semblait devoir lui faire des confessions, tente deux ans plus tard d’adapter « Oncle Vania » de Tchekhov, conduit par une chauffeuse-confidente à chaque...
    Lire
  • La Fracture Cannes 2021
    La Fracture : Gilets-jaunes sur le tapis rouge
    |
    Dans un élan d’activisme plus ou moins modéré, le dernier film de Catherine Corsini « La Fracture » a été présenté en compétition pour le 74e Festival de Cannes. Dans le contexte de la crise gilets-jaunes en 2018, on est en immersion au service des urgences d’un hôpital public parisien. Les clichés perçus de l’AP-HP ne viennent pas de nul part : manque de moyens donc personnel soignant épuisé, structure d’accueil tombant en ruine et manquant d’assommer Yann (Pio Marmaï), gilet-jaune à bout de nerfs dont la jambe a été blessée suite à une réponse de la part de la police, cette...
    Lire
  • Seidi Haarla dans Compartiment n°6
    Compartiment n°6 : Voyages voyages
    |
    Le film du réalisateur finlandais Juho Kuosmanen, présenté en compétition hier, ne cherche pas à bousculer une compétition inégale pour le moment mais présente une invitation au voyage presque hors du temps après un an et demi de Covid. Situé dans les années 90, Compartiment n°6 raconte le voyage en train d’une femme finlandaise allant étudier les pétroglyphes de Mourmansk et contrainte d’occuper le même compartiment qu’un voyageur russe à la même destination. Peu disposés à s’entendre, ceux-ci vont progressivement s’apprivoiser. Avec un récit assez classique (voyage-rencontre-liens tissés), Kuosmanen semble d’ailleurs échouer à créer une forme originale : les ficelles apparaissent...
    Lire
  • Benedetta par Paul Verhoeven
    Benedetta : l’Évangile selon Verhoeven
    |
    Le dernier film de Paul Verhoeven « Benedetta », sorti en salles le 9 juillet, a été diffusé pour sa première cannoise le même jour.  Prenant place à Pescia, petit village au cœur de la Toscane inquisitrice du XVIe siècle, la jeune sœur Benedetta (Virginie Efira) se voit procurer les stigmates et des visions christiques, l’amenant à sa propre ascension en tant qu’abbesse telle une véritable golden girl. Sa rencontre avec Bartolomea (Daphné Patakia), paysanne abusée devenue jeune novice au couvent, lui fait découvrir les plaisirs saphiques réprimandés, mais l’excès de zèle de Benedetta, dont les louanges unanimes font d’elle la remplaçante...
    Lire
  • After Yang Kogonada
    After Yang : L’humanoïde qui m’aimait
    |
    Deuxième film pour le cinéaste américain Kogonada : après Colombus sorti en 2017 il fait son entrée dans la sélection cannoise Un Certain Regard avec After Yang pour cette 74e édition.  Un casting éclatant par la présence de Colin Farrell et Jodie Turner-Smith, mettant en lumière les très bonnes performances de Justin H. Min et de la jeune Malea Emma Tjandrawidjaja, chanteuse de neuf ans et tiktokeuse révélée. Ils prennent place dans une œuvre d’anticipation, où des techno-humains (sorte d’humanoïde dont l’I.A est avancée) sont commercialisés à l’image d’un produit dernier-cri pour rejoindre une famille. Ici, Yang est le « gege »...
    Lire
  • La consécration cannoise pour Jodie Foster
    |
    Lors de la cérémonie d’ouverture du 74ème Festival de Cannes, l’actrice et plus récemment réalisatrice Jodie Foster a reçu une Palme d’or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. L’adolescente  qui gravissait pour la première fois les marches presque cinquante ans plus tôt, avec Taxi Driver, est devenue l’une des figures les plus emblématique du cinéma américain et du monde entier. «  Un nom qui résume à lui seul tout une carrière, deux fois deux syllabes mais qui résonnent comme une évidence. » . Tels sont les mots avec lesquels la maîtresse de cérémonie de cette année, Doria Tillier, introduit la star de la...
    Lire
  • 74e édition du Festival de Cannes : Un jury sans frontières
    |
    C’est ce jeudi 24 juin que le Festival de Cannes nous dévoile son Jury, composé de trois hommes contre cinq femmes, originaires des quatre coins du globe dans un souci de diversité souligné par les organisateurs « venus des cinq continents et issus de sept nationalités », que l’on ne peut que saluer. Présidés par le réalisateur Spike Lee, ils auront le privilège d’attribuer la Palme d’or, récompense suprême. En voici les membres :  · Mati Diop est une réalisatrice et actrice franco-sénégalaise dont le cinéma, comme la vie, vogue entre Paris et Dakar. Familière du Festival de Cannes, puisqu’elle a...
    Lire