Avec ce film crépusculaire présenté dans la sélection Cannes Première, Mathieu Amalric trace son chemin dans un cinéma obsédé par la disparition, aidé par une Vicky Crieps immense. 4 ans depuis Barbara et pourtant, on semble avoir laissé Mathieu Amalric là où en était restée son œuvre : sur des fantômes. Serre-moi fort continue donc dans cette veine, racontant d’abord « ce qui semble être l’histoire d’une femme qui s’en va » ; laquelle femme, Clarisse, s’éclipse du jour au lendemain de la maison familiale pour laisser mari et enfants. Le récit vient ensuite naviguer dans des eaux plus troubles, où Clarisse paraît...