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Cinquième collection pour Kim Jones au sein de la maison Dior, marquant sa première année à la direction artistique des collections masculines. Dans la volonté de « célébrer un patrimoine en perpétuelle évolution », le designer britannique a su mettre en valeur la quintessence du savoir-faire des ateliers. Cette année, c’est l’artiste américain Daniel Arsham qui prend la relève de Kaws, avec la conception d’une installation évoquant des ruines sublimées, les lettres de Dior en capitales, à la manière d’un trésor archéologique. La touche Jones vient harmoniser ce set avec des nuances rosées : un désert de sable allant de la Cuisse de nymphe jusqu’au rose Persan, traversé par des beiges, des gris, du blanc, contrasté par un bleu qui transcendait la salle dans une épopée irréelle. 
Kim Kones SS20
Raccord toile de Jouy caressant la perfection (déjà présent pour la SS19) et collaboration incontournable avec la bagagerie LVMH « Rimowa », pièces et accessoires raisonnaient tel un héritage allant de l’avant. Kim Jones les veut comme des reliques, celles qui témoigneront demain de la page où le créateur souhaite laisser sa trace. Une page imprégnée d’un pouvoir de mémoire, du désir de matière, l’incarnation d’un lien tangible entre la fabulation et le vivant. Jones emprunte, pour sa ligne, la vision du long terme selon Christian Dior, les papiers-journaux iconiques de John Galliano, la rigueur de Kris Van Assche, l’adresse d’une tâche d’encre de Raf Simons. Dior explore son passé, interroge le présent et répond à l’avenir. 
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