La nouvelle adresse parisienne créée par Elliot Lefevre, aux côtés d’une équipe hors pair, n’est pas un simple restaurant. Cantine généreuse le midi, bar à cocktails et plats à partager le soir, bar dansant le week-end et brunch les samedis et dimanches midi, ce lieu situé dans le 11ème arrondissement de Paris, juste à côté de la station de métro Goncourt, saura satisfaire le bonheur de chacun, dans un décor à la fois noble et contemporain.
Après une crise sanitaire sans précédent, notre chère capitale se remet progressivement en marche avec notamment la réouverture des bars, des restaurants et plus largement des lieux culturels. L’Ile-de-France étant en zone verte depuis ce lundi, nous pouvons désormais en profiter, à l’extérieur comme à l’intérieur. L’évasion peut alors reprendre sa place, pour laisser derrière nous cette période quelque peu difficile. C’est ainsi l’occasion de vous faire découvrir une adresse aux multiples facettes, ouverte l’hiver dernier et annonçant sa réouverture partielle ce mercredi, pour le bonheur des parisiens et parisiennes. Définit comme un lieu « festif et accessible », La Parade possède plusieurs caractéristiques. Il s’agit à la fois d’un lieu où l’on peut déjeuner et dîner en toute intimité, mais aussi d’un bar relativement spacieux on l’on y déguste des cocktails créatifs, des vins naturels et des bières artisanales. Et enfin, cet endroit privilégie la rencontre, où il devient dès lors aisé de discuter avec le créateur et l’équipe composants cet espace enchanteur.
Une reconversion qui donna naissance… à un lieu hybride !
La création de La Parade ne s’est bien évidemment pas faite par hasard, et son histoire semble quelque peu hors norme. C’est Elliot Lefevre, ancien chef de projet dans l’industrie pétrolière, qui se trouve derrière le projet. Lorsqu’il a quitté sa profession, celui-ci s’est associé à Anthony Zamora, un mixologue reconnu à l’international, qui avait alors fondé le Xaman, la référence du bar à cocktails dans la ville de Mexico. Une reconversion professionnelle fructueuse puisqu’Elliot s’est formé, par la suite, au John Circus, bar à cocktails incontournable du 10ème arrondissement de Paris. Or, ses ambitions étaient encore plus grandes. Après avoir suivi quelques projets dans l’évènementiel aux côtés de Lionel Bensemoun, il ouvre enfin son propre restaurant baptisé La Parade, qu’il dédit au partage à travers une cuisine soignée, un service et un accueil de qualité, et une atmosphère particulièrement festive. Pour réaliser cela, il désigne aux commandes des cuisines le chef Aldwin Beets, anciennement chef exécutif du Déviant (Paris 10). Ce dernier a fait ses armes auprès du chef japonais Keisuke Matsushima, du MOF Jacques Rolancy et d’Alain Passard et Guy Savoy. Et ce n’est pas tout… Côté boissons, Elliot Lefevre nomme Raphaëlle Campion en tant que sommelière de l’établissement. Passionnée par le monde du vin et de la gastronomie après avoir suivi une carrière en régie publicitaire, elle dédie cette passion aux vins naturels et biodynamiques, qui trouvent alors parfaitement leur place sur la carte du restaurant La Parade.
Une cuisine traditionnelle aux touches modernes
Dès que l’on pénètre dans cet espace hybride, l’odeur d’une bonne cuisine se fait immédiatement ressentir. En s’associant au chef Aldwin Beets, Elliot Lefevre a voulu créer une carte savoureuse, à l’image d’un lieu particulièrement vivant. En mettant le légume au cœur de ses assiettes, le chef accorde beaucoup d’importance à leur saveur, qui viendra accompagner viandes et poissons avec finesse. Le rythme des saisons est particulièrement respecté, avec une carte changeant régulièrement (tous les jours le midi / environ toutes les deux semaines le soir), ainsi que la provenance des produits venant, pour la plupart, d’à côté. Par exemple, les fruits et les légumes bio viennent de chez Tomato & Co, qui sème des potagers d’exception en Ile-de-France et les Volailles sont sélectionnées chez la Poularde Saint Martory, l’un des plus vieux volaillers de Paris.
Au déjeuner, le chef revisite les classiques de la cuisine française et internationale avec deux entrées, deux plats et deux desserts chaque jour renouvelés. Tandis qu’au dîner, c’est un autre rituel qui s’installe. Avec plusieurs assiettes – aux notes végétales – à partager, la cuisine se rapproche de la bistronomie. En effet, les alliances y sont audacieuses et fonctionnent systématiquement. Impossible de ne pas résister aux Salsifis parfumés de Cacao et de Gomasio, aux Panais accompagnés de Cognac, mais également aux Saint-Jacques aromatisées au Shizo, ce petit basilic japonais goûtu, et à l’huile de figue. Pour rassasier notre faim plus hivernale, le chef proposait également des Pommes dauphine aux pois chiches, accompagnées d’une sauce Chimichurri, une Aguille fumée se dégustant avec un Bouillon de légumes, ainsi qu’un plat davantage classique, mais tout autant efficace : un morceau de viande d’Angus (U.K) parfaitement cuit, avec sa sauce Béarnaise. Côté fromages, le chef se fournit directement à la fromagerie Goncourt, pour soutenir cet aspect local que nous évoquions plus haut. Enfin, il sera également difficile de résister aux desserts dont les associations sont, elles aussi, originales, avec par exemple la tarte Piémontaise, agrémentée d’un sorbet poire et de topinambours. Pour parfaire l’accord mets et vins, Raphaëlle Campion a sélectionné des vins allant de la production raisonnée aux vins natures, en parfaite adéquation avec la philosophie du lieu, qui est la « consommation intelligente et raisonnable ». Enfin, pourquoi ne pas terminer son repas avec un cocktail « création » réalisé par Anthony Zamora, telle que celui baptisée La Parade (Gin Plymouth, liqueur de bergamote Italicus, verjus Bourgoin, sirop maison de fleurs de pois bleu et Aquafaba) ?
Un lieu résolument festif, au cadre contemporain
Au-delà d’une cuisine savoureuse et raisonnée, le créateur désirait que La Parade prenne vie, afin de s’imposer progressivement comme un lieu incontournable de l’Est parisien. Pour se faire, il a confié son aménagement à deux personnalités reconnues : Aldo Alvareztostado, un artiste contemporain mexicain et designer, et l’architecte Lorine Dufat. Le restaurant se divise ainsi en deux parties ouvertes, avec un côté bar, et une salle plus calme où le bois est à l’honneur. Situé entre les deux, le bar à cocktails apparaît comme la pièce maîtresse du lieu, en zellige bleu pétrole provenant des ateliers Zélij, créateurs de surfaces aux collections exclusives, et ne passera donc pas inaperçu. Les matières nobles ont été choisies pour mettre en lumière une beauté éclectique et charismatique.
Concernant l’ambiance, c’est en fin de semaine, après 23h, que la place est laissée à la fête, puisque l’espace est libéré et la musique lancée, afin que les parisiens puissent danser autour d’un décor travaillé avec justesse, dans une ambiance particulièrement festive et animée.
La Parade 2 rue des Goncourt – 75011 Paris 06 82 46 20 69
© Photos Sébastien Dray
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