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Sorti en novembre dernier, les éditions Le Quai et Michel de Maule co-présentent un journal intime d’Hervé Guibert illustré par des photographies inédites de Hans Georg Berger. L’historien de l’art, écrivain et curateur d’art contemporain Boris von Brauchitsch s’est chargé de commenter les treize années passionnelles entre ces deux hommes, jusqu’à la disparition d’Hervé Guibert en 1991. Figé par un objectif sensible, l’ouvrage se regarde comme des captures intimes par un œil amoureux. Et ce sont cent quarante-cinq clichés inédits du jeune français que l’on retrouve dans Un amour photographique.

Hervé Guibert est correspondant pour Le Monde, lorsqu’à vingt-deux ans il rencontre Hans Georg Berger au Festival de théâtre de Munich. L’alchimie entre ces deux êtres s’opère instantanément et une année après leur rencontre, Guibert est l’invité de Berger sur l’île d’Elbe. Celle-ci deviendra la source d’inspiration d’une importance fondamentale pour le jeune écrivain français.

Hervé Guibert photographie
Hervé et T.H., Hotel Gellért, Budapest, décembre 1983 © Hans Georg Berger
« [Hans Georg Berger] est le maître d’œuvre de cet endroit miraculeux où je me sens si bien, où tout est beauté, où l’arrivée est plus heureuse que le soulagement du départ, et où j’ai écrit la plupart de mes livres, il est son inventeur, et il est son maître, ce qui pose parfois quelques problèmes, des grincements d’autorité et de révolte contre cette autorité. Mais en même temps il est le créateur de cet endroit miraculeux, et il m’a laissé généreusement me l’attribuer. »

– Hervé Guibert

Hervé Guibert photographie
Hervé, Hôtel Gellért, Budapest 1983 : la photographie d’Hervé que Michel Foucault a gardé sur son bureau jusqu’à sa mort. © Hans Georg Berger
Hervé Guibert photographie
Le pinceau japonais d’Uriel, Casino Taddei Castelli, Rio nell’Erba 1981 © Hans Georg Berger

Des dialogues cultivés au-delà de l’île d’Elbe : de Munich jusqu’à la Villa Médicis, en passant par l’Egypte, Arles, Budapest, Séville ou Paris, sont gardés les fragments instantanées d’une conversation. Ces artefacts tantôt muets, tantôt en action, traduisent de ces échanges complices une infinie douceur visuelle recherchée par le photographe. Une démarche pleinement intime pour Berger, désirant une « image comme produit d’une entente profonde, tel un résultat d’une compréhension mutuelle ».

Hervé Guibert photographie
Vincent et Hervé dans l’atelier de Balthus, Villa Médicis, Rome 1990 © Hans Georg Berger
Hervé Guibert photographie
Thierry et Hervé, Via Magenta, Rio nell’Elba. 1984 © Hans Georg Berger
Hervé Guibert photographie
première et dernière de couverture

Hans Georg Berger :

Hervé Guibert

– Un amour photographique

Éditions Le Quai et Michel de Maule

Texte de Boris von Brauchitsch

Format (LxH) : 240 x 320 mm 

Pagination : 210 

Reliure : Relié
Prix (TTC) : 58 € 

Parution : 07.11.2019 

Plus d’informations sur le site de la maison d’éditions Le Quai.

Editions Michel de Maule.

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