Cet hiver s’annonce sous le joug de la funk avec la sortie du dernier clip de Diogo Strausz : fraichement signé chez Goutte d’Or Records (Agar Agar, Saint DX, Alma Elste…) l’artiste présente aujourd’hui « Flight of Sagittarius », une ode aux signes astrales et aux airs de disco, dont le clip emprunte fortement à l’esthétique fin 70’s.
Originaire du Brésil, Diogo Strausz arrive pour la première fois en France fort d’une longue expérience acquise au sein de divers projets. Du duo Balako il signera des sorties sur des labels tels que Razor-N-Tape, Barefoot Beats ou Greco-Roman, certains de ses titres seront joués dans l’émission du DJ Gilles Peterson sur BBC 6. En solo, il est amené à produire des artistes indie brésiliens Castello Branco et Alice Caymmi, et se plaît également à remixer la légende brésilien Gal Costa.

Volume à fond, Paris ne répond plus
Il attire l’attention du public français en signant la co-production du disque “Les Bruits de la Ville” de Voyou ou des titres pour Julia Jean-Baptiste. Diogo Strausz passe alors un contact auprès de Goutte d’Or Records, un label affilié à Cracki Records – véritables chineurs de bonnes tendances – l’artiste présente son premier single baptisé « Flight of Sagittarius ». Son clip est un condensé des meilleurs clichés de l’univers disco-funk, au point où le montage même est évocateur d’un générique de James Bond, voire d’OSS 117 selon le degrés qu’on lui porte. Une atmosphère aussi enivrante qu’idéale pour embraser les fêtes de fin d’année : votre soirée du nouvel an ressemblera assurément au Studio 54.

Ce bijou visuel est à la manière de l’introduction d’un long-métrage, ses acteurs incarnant des signes astrologiques y sont présenter chacun leur tour, dans ce casting haut en couleurs et en astres magiques. Le Lion joué par Marine Cateland, Le Cancer par Clarck Ayessa, La Vierge par Alexandra Beryl Stein, La Scorpion par Kandelissa ou encore Les Gémeaux avec Les Gamal et également Iannis Ctelin, Lia Catreux, Rabine Flory, Mauricio Cifuentes, Emma Giardina, Jenni Gold, Alix Leigniel de Gail. Ce titre lui est venu en faisant la queue pour renouveler son visa à Paris, lorsque, pensant être accueilli par la police, c’est une douce mélodie de cor et une ligne de basse ravageuse qu’il s’est pris en pleine face. Souhaitons à Diogo Strausz de continuer à nous faire danser.
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