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Emmène-moi jusqu’à la Lune. Laisse-moi jouer parmi les étoiles !

« Fly me to the moon. Let me play among the stars. » Comment ne pas penser à ces quelques mots de l’une des plus célèbres chansons de Frank Sinatra lorsque nous nous apprêtons à visiter l’exposition « La Lune. Du voyage réel aux voyages imaginaires » au Grand Palais jusqu’au 22 juillet ? Notre satellite a fasciné les Hommes depuis la nuit des temps. De son observation par les scientifiques aux représentations des artistes, l’exposition célèbre également le cinquantième anniversaire des pas de Neil Amstrong sur la Lune. Embarquement immédiat.

Ce qui est extraordinaire avec le grand Palais, c’est sa capacité à s’adapter et à être toujours moderne, quelque soit le type d’exposition qui s’y déroule. N’oublions pas que le bâtiment, inauguré pour l’Exposition Universelle de 1900, cache sous ses airs de colosses de pierre, une structure moderne alliée à une immense coupole de verre et d’acier. Cette transition entre moderne et ancien, entre rigueur et folie, nous la retrouvons dans cette exposition. La première salle pose les bases de notre visite : grandiose, elle nous plonge dans une atmosphère digne de la conquête spatiale. Dans un espace aux murs gris anthracite teinté de bleu, casque d’astronaute, montre Omega Speedmatser portée lors d’une sortie spatiale, photographies prises par les premiers Hommes ayant foulé le sol lunaire (dont une maquette nous laisse sans voix) se côtoient pour le plus grand plaisir des enfants que nous sommes restés face à cet exploit.

« La Lune. Du voyage réel aux voyages imaginaires » Exposition au Grand Palais jusqu’au 22 juillet 2019

Être dans l’une de ces navettes spatiales.

La suite du parcours nous transporte au travers des siècles, mêlant Art Ancien et Art Contemporain, œuvres d’artistes et instruments scientifiques ; celui-ci nous propose un panel des représentations que l’Homme a pu se faire de cet astre brillant la nuit. Ce scintillement, nous le retrouvons dans les toiles allant du 17ème siècle à aujourd’hui. Artistes européens ou créateurs du monde entier ont voulu saisir cet instant, ce reflet, tantôt blanc tantôt jaune, dans l’eau ou dans un champ, au vert pâturage d’un tableau de Millet. Les murs, parés soit de ce gris/bleu dense, soit de ce gris pâle, nous rappelant la surface de la Lune, ainsi que les vaste pièces d’exposition, nous font réellement nous sentir dans l’espace. Chose anecdotique et amusante, la ventilation et son bruit caractéristique de soufflerie sont assez présent, Il fait même un peu froid au Grand Palais, sûrement pour des questions de conservation des œuvres exposées. Mais nous avons presque l’impression d’être dans l’une de ces navettes spatiales et nous diriger tout droit vers cet inconnu que nous connaissons finalement de loin et redécouvrons ici.

© Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2019 / Adagp, Paris 2019
© Rmn-Grand Palais 2019 / Photo Didier Plowy
© SMK Photo / Jakob Skou-Hansen

 

« Du voyage réel aux voyages imaginaires »

La force de cette exposition réside dans son intitulé : « Du voyage réel aux voyages imaginaires ». Que ce soit dans la littérature, de la science fiction à la BD comme avec Tintin, dans les peintures cherchant la pleine lune ou encore dans les sculptures et autres représentations spirituelles et cultuelles, c’est la fascination de l’Homme à découvrir et conquérir notre satellite qui impose le respect. Des générations de scientifiques ont essayé de percer le mystère. Et il y a 50 ans à peine, l’Homme arriva enfin à son objectif : mettre un pied sur la Lune. Et ce « petit pas pour l’Homme, mais un grand pas pour l’Humanité », cette histoire d’un rêve fou, c’est ce que vous propose de découvrir cette exposition, à partager de 7 à 77 ans, car au fond, c’est notre rêve d’enfant à tous d’aller sur la Lune !

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