Pourquoi ?
Pourquoi depuis la naissance de l’Art, aujourd’hui dans un monde dit « moderne », s’ouvre pleinement les voies de la censure, des œuvres que nous pensions définitivement inscrites au patrimoine de l’Humanité ? Aujourd’hui, au 21e siècle, pourquoi l’artiste, Artistes photographes, sculpteurs, plasticiens, humoristes, caricaturistes, cinéastes, s’infligent-ils une auto-censure ?
Censure de quoi ?
Censure du corps, de la nudité, des formes physiques, de la Femme et de l’Homme. Une censure infligée par une bien séance ordonnée par quelques idéologies fanées et dans lesquelles leurs propres représentants eux-même s’enferment, se pensant être victimes des nouveaux courants artistiques ; d’une couleur, d’une forme, d’une idéologie, d’une anti-sexualisation ; un retranchement dans les avancés sociétales, un puritanisme exacerbé …
Qui ?
Qui pour aller à l’encontre de ça autre, autre que les artistes eux même ? Enfermé dans un cercle vicieux, le créateur se voit obligé de répondre à des attentes malheureusement contraire à ses envies,
à ses disciples, à ses mentors… Eux. Eux qui ont ouverts de nombreuses voies de genèses dans lesquels, à cet instant, il a été si facile d’ériger des frontières, voient alors ces concepteurs crever dans une tranchée, pour les laisser tomber un par un. Les seuls qui ont encore osé avancer sur de nouvelles conquêtes, hommage à nos grands maitres du passé, ne nous aurai empêché de voir, d’entreprendre, de rêver, mais aussi de promulguer et donc, brider toutes les formes de révolutions picturales, aujourd’hui idolâtré.
Comment créer ?
Créer sans blesser ? Sans choquer ? Sans trahir ? Alors que, de faux semblant picturaux s‘écoulent pour des égoïstes pluriels, ce monde où la loi de la comédie du paraitre, vaut plus fort que celle de la figuration elle-même. L’essentiel d’une pureté disparue.
Et maintenant ?
Maintenant, ceux qui veulent vivre et exister, par la seule force de la beauté, par l’avenir de la création humaine, émancipé de tout obstacles, libre de continuer l’Histoire et tracer les nouveaux chemins, que nos guides avaient en leurs cœurs. À ceux qui s’élancerons au dessus des sillons, aux dessus des murs, sachez que seul vaincra la création d’idées nouvelles, celles qui nous permettront enfin d’avancer dans quelque chose de plus juste ; un monde qui ne se voile pas la face, un monde qui se découvre, un monde clairvoyant.
« Les paradoxes d’aujourd’hui sont les préjugés de demain » écrivait Marcel Proust.
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