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Festival de Cannes

Toutes l\\\'actualité du Festival de Cannes

Toutes l’actualité du Festival de Cannes.

  • Extrait du film La Chimère
    La Chimère : le conte du roi Arthur
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    La cinéaste italienne, déjà primée lors de ses deux passages à Cannes en 2014 et 2018, vient brillamment clore le Festival. Avant un prix ? « Nous sommes ici en plein mythe et je ne sais pas de quel mythe il s’agit » écrit, dans Un conte de Noël, le personnage de Henri à Elizabeth lors d’une lettre éblouissante en pleine tragédie grecque familiale. On serait tenté de reprendre la même formule en regardant le superbe film d’Alice Rohrwacher, La Chimère, avant-dernier film présenté en compétition de cette quinzaine, tant le film apparaît comme une fable aux ramifications lumineuses. Celui-ci pourrait se résumer...
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  • Image issue du film The Breaking Ice
    The breaking Ice (Un hiver à Yanji) : Chine sentimentale
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    Le réalisateur Anthony Chen vient présenter un long-métrage dans la section Un certain regard avec The Breaking Ice, dont l’énergie polie souffre néanmoins de trop grandes hésitations dans son récit. Alors que le Festival entre dans sa deuxième moitié, que faut-il retenir de Breaking the Ice, présenté dimanche 21 mai 10 ans après le sacré de Ilo Ilo à Caméra d’or ? Tout à la fois, quelques plans superbes et bien peu de choses qui pourraient réellement élever le film. Racontant l’histoire d’un homme, Haofeng, arrivé à Yanji pour un mariage (et fuyant ses séances de psychothérapie), le film suit sa...
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  • Image issue du film Déserts
    Déserts : poussière et tremblements
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    Première entrée marocaine de la sélection cannoise cette année, Déserts emprunte tant au conte qu’au road-movie dans un film parfois inégal mais à l’ambition séduisante. D’emblée, peut-être faut-il mentionner le discours de Faouzi Bensaïdï pour comprendre l’ambition généreuse de son réalisateur derrière Déserts. Décrivant son processus de travail lors de la présentation du film, il concluait en ces termes : « Mes remerciements vont d’abord à mes comédiens. Je pourrais brûler de tout mon corps pour un plan, mais ce n’est que pour les illuminer ». Force est de constater que cette déclaration n’était pas une posture : Déserts a pour lui un travail plastique...
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  • Visuel de La Montagne, réalisé par Thomas Salvadore
    La Montagne : Trekking dans l’esprit des Alpes
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    Alors qu’il était en conférence à Chamonix, Pierre, un ingénieur dans la technologie robotique avancée, ne résiste pas à l’appel de la montagne qu’il aperçoit depuis sa fenêtre. Ce qui devait être un weekend se transforme en exil, dans ce film de Thomas Salvador présenté à la Quinzaine des réalisateurs.  Son périple durera plus long que prévu car Pierre (Thomas Salvador) fait partie de ces quarantenaire csp+ en pleine crise existentielle, et trouvent les moyens d’envisager leur vie autrement que dans une routine obscure. Mal expérimenté mais plutôt courageux, il ne tarde pas à emprunter l’itinéraire difficile pour installer son...
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  • Photo de La Jauría
    La Jauría : la possibilité d’une île
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    Réalisé par le cinéaste colombien Andrés Ramírez Pulido, La Jauría est un beau conte qui cherche à s’éloigner du récit carcéral habituel. Fin de Festival et premiers prix attribués : à l’issue d’une très belle Semaine de la Critique qui aura vu Ava Cahen réussir ses premiers pas avec brio, La Jauría a remporté un Grand Prix mérité. Passé en début de quinzaine, il narre l’histoire d’Eliú, criminel mineur incarcéré dans un centre de détention expérimental où la vie est rythmée entre des thérapies de groupe et des travaux manuels très physiques. Entouré d’autres détenus aux personnalités très marquées, le film...
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  • Photo de Crimes of the future
    Crimes of the future, les corps à l’arrêt
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    Loin du choc annoncé, le retour de David Cronenberg en compétition peine à surprendre, péchant par l’ambition faussement révolutionnaire de son récit que vient combler une imagerie grandiose. Une séquence, répétée près de trois fois, fait parfaitement illustration des forces et limites de Crimes of the future, nouveau film du cinéaste canadien 8 ans après la présentation de Maps to the stars sur la Croisette. Filmé alternativement en plan large et plan poitrine, Saul (joué par Viggo Mortensen) s’efforce de porter une cuillère de nourriture à sa bouche, assis dans une espèce de fauteuil squelettique mouvant. La scène fascine dans...
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  • Decision to Leaves de Park Chan-wook
    Decision to Leave : Le jeu du chat et de la souris
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    Romance et trappe-trappe entre un policier et une veuve suspectée d’avoir poussé son mari du haut d’une montagne dans ce onzième film du réalisateur Park Chan-wook, présenté en compétition de ce 75e Festival de Cannes. Le cinéaste sud-coréen Park Chan-wook revient sur les marches de Cannes après Mademoiselle (2016) et Je suis un cyborg (2006) pour présenter Decision to Leave, une affaire sans suspense prenant place dans le Seoul de nos jours où un policier (Park Hae-il) est chargé d’enquêter sur la mort d’un homme dont la veuve (Tang Wei) est la principale suspecte malgré un alibi bien rodé. Convaincu...
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  • Aftersun de Charlotte Wells
    Aftersun : Écran total
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    Quatrième long-métrage présenté en compétition de la Semaine de la critique, et premier réalisé par Charlotte Wells qui met la barre haute avec cet objet visuel personnel. Dans la tentative d'une reconstruction de soi, Aftersun est une enquête introspective qui conjugue mémoire et fabulation.  « Sophie contemple les moments de joie partagée et la nostalgie intime des vacances qu’elle a passées avec son papa vingt ans plus tôt. Des souvenirs, réels et imaginés, comblent les vides entre les enregistrements avec son miniDV, alors qu’elle tente de concilier le père qu’elle a connu et l’homme qu’elle ignorait. » Cahier de vacances Turquie, dans les...
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  • Visuel de EO © Skolimowski
    EO : Chronique d’un âne en peine
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    Certainement le seul film de la compétition où le rôle principal est joué par un animal, qui plus est un âne, le dernier film de Skolimowski incarne ce porte-drapeau du vivant non-humain, plus généralement d’une nature sublimée en reléguant l’homme au second plan. EO (français de l’onomatopée « Hi-han », sobriquet de notre vedette), nous fait état du récit initiatique de cet âne qui prend son destin entre ses sabots. D’un animal de cirque où il était chéri par sa dompteuse jusqu’aux jardins luxuriants d’une comtesse lombarde (Isabelle Huppert), EO est un témoignage de l’espèce compagne où l’humain n’est plus simple spectateur...
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  • Photo de Armageddon Time
    Armageddon Time, une histoire Gray
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    Le nouveau film de James Gray, présenté en compétition, continue d’explorer l’intime familial sur une trame new-yorkaise autobiographique. En refusant une émotion qu’on lui connaissait, son cinéma prend une épaisseur politique bienvenue. Il semblait y avoir beaucoup de festivaliers déconcertés par la projection hier d’Armageddon Time. Comme si – conformément à ses quatre passages précédents en sélection – Cannes devait rester condamnée à une herméticité cruelle vis-à-vis d’un des cinéastes américains les plus brillants de sa génération. James Gray donne ici un récit d’inspiration autobiographique sur son enfance dans le Queens des années 80, où un petit garçon turbulent (Paul)...
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